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La communication élèctronique peut-elle nuire à l'orthographe ?

17 novembre 2014

Définition de communication électronique

On entend par communications électroniques les émissions, transmissions ou réceptions de signes, de signaux, d'écrits, d'images ou de sons, par voie électromagnétique.
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16 mars 2015

Bibliographie des Documents

Collas Aurélie. M Blog. [en ligne]. LeMonde.fr, 19 mars 2014. Disponible sur: "http://lemonde-educ.blog.lemonde.fr/2014/03/19/ecrire-sms-ne-nuit-pas-a-lorthographe/" (consulté le 16/03/2015)

Duverger Quentin. VNI vousnousils l'e-mag de l'éducation. [en ligne]. 18 mars 2014. Disponible sur: http://www.vousnousils.fr/2014/03/18/les-sms-ne-sont-pas-une-menace-pour-lorthographe-des-adolescents-etude-552827 (consulté le 16/03/2015)

S.C. La République DES PYRENEES.fr. [en ligne]. 03/12/2012 à 14h18 Mise à jour: 03/12/2012 à 17h18. Disponible sur: "http://www.larepubliquedespyrenees.fr/2012/12/03/ne-il-y-a-20-ans-le-sms-nuit-il-a-la-lang-fran16,1108412.php" (consulté le 16/03/2015)

De Queiroz Julie-Anne. Le figaro.fr Etudiant. [en ligne]. Publié le 04/03/2014 à 12:32. Disponible sur: "http://etudiant.lefigaro.fr/les-news/palmares/detail/article/relever-le-niveau-en-orthographe-des-etudiants-une-urgence-4476/" (consulté le 16/03/2015)

Ray Alain. 20 minutes. [en ligne]. Société, 04.09.2014 à 14:44 Mis à jour: 05.09.2014 à 09:40. Disponible sur: "http://www.20minutes.fr/societe/1437215-20140904-orthographe-marqueur-social-donne-image-estime-linguiste-alain-rey" (consulté le 16/03/2015)

Millot Laurraine. Libération MONDE. [en ligne]. Dans MONDE, 24 septembre 2013 à 23:07. Disponible sur: "http://www.liberation.fr/monde/2013/09/24/etats-unis-l-ecriture-sur-la-touche_934379" (consulté le 16/03/2015)

16 mars 2015

Biographie des Auteurs

De Queiroz Julie-Anne 

Expériences professionnelles

Juin 2013 - Juillet 2013 : Stage à l'ambassade de Djibouti à Paris (en charge des relations presse de S. E. M. Rachad Farah, candidat à la direction générale de l'UNESCO)

Juin - Août 2012 : Journaliste stagiaire à la rédaction locale nantaise de Ouest-France (remplacement)

2011 - 2012 : Rédactrice au sein du webzine associatif Plan culturel (association de Sciences Po)

Juin 2011 : Journaliste stagiaire à la rédaction locale nantaise de Ouest-France

Novembre 2009 : Stage de photojournalisme (service de communication externe de la mairie de Nantes)
Formation
2013 - 2015 : Ecole de journalisme de Sciences Po - 1ère année

2012 - 2013 : Echange universitaire à l'American University of Beirut (Liban), financé par une bourse européenne d'excellence (Medastar)

2010 - 2013 : Bachelor, Sciences Po Paris (spécialité droit)
Licence de philosophie à Paris IV

2010 : Obtention du baccalauréat , section ES, mention TB (Lycée La Colinière, Nantes)

2007 : Obtention du brevet d'initiation à l'aéronautique (BIA) (Nantes)
Langues et langages
Anglais : courant (année d'échange dans une université américaine)

Espagnol : scolaire

Arabe libanais : débutant
Divers
Détentrice du permis B

Pratique de la natation

Centres d'intérêts privilégiés : gastronomie, photographie et voyages.

Lorraine MillotLaurraine Millot

Nationalité : France

Biographie :

Journaliste à Libération depuis 1989, Lorraine Millot a publié ses premiers reportages sur la Russie et l'Ukraine après le putsch de 1991. De 1995 à 2003, elle est correspondante de Libération en Allemagne, à Bonn puis Berlin, lauréate du premier prix de la presse diplomatique française en 1998. Depuis 2003, elle est correspondante de Libération à Moscou.
Elle a publié chez Actes Sud La Russie nouvelle.(en 2008)
 Alain Rey

Nationalité : France
Né(e) à : Pont-du-Château (Puy-de-Dôme) , le 30/08/1928

Biographie :

Alain Rey est un linguiste et lexicographe français.

Après des études de sciences politiques, de Lettres et d'histoire de l'Art à la Sorbonne, il fait son service militaire dans les tirailleurs tunisiens.

Installé en Algérie, il répond en 1952 à une petite annonce de Paul Robert qui cherche des linguistes pour faire un dictionnaire. Alain Rey devient son premier collaborateur pour le Dictionnaire alphabétique et analogique.

Durant cette période, il rencontre Josette Debove (1929-2005) qui travaille dans la même équipe. Ils se marient en 1954. En 1964 sort le tout premier dictionnaire Le Robert, suivi du Petit Robert en 1967.

Alain Rey rédige et dirige ensuite les différents dictionnaires des éditions Robert : le Petit Robert (1967), le Micro Robert, le Petit Robert des noms propres (1974), le Dictionnaire des expressions et locutions (1979), le Grand Robert de la langue française en 9 volumes (1985), le Nouveau Petit Robert de la langue française (1993), et le Dictionnaire historique de la langue française (1992). En 2005, il publie le Dictionnaire culturel en langue française.

Entre 2004 et 2005, il présente également une chronique Démo des Mots après le journal de 20 heures de France 2 dans laquelle il explique l'origine, l'évolution et les dérivés des mots liés à l'argent.

Depuis septembre 2007, il participe à l'émission hebdomadaire de Laurent Baffie sur Europe1 le dimanche matin.

Depuis plusieurs années, Alain Rey tient une chronique dans Le Magazine Littéraire, intitulée le Mot de la fin.

 
16 mars 2015

La communication électronique peut-elle nuire à l'orthographe ?

  Définition de la communication électronique

1. La communication électronique ne nuit pas à l'orthgraphe

  Ecrire "SMS" ne nuit pas à l'othographe

  Les SMS ne sont pas une menace pour l'orthographe des ados

2. Cependant, le niveau d'orthographe diminu

  Né il y a 20 ans, le SMS nuit-il à la langue franç16 ?

  Relever le niveau en orthographe des étudiants, une urgence !

  L'orthographe est un marqueur social, "elle donne une image de soit".

3. Les Etats-Unis

  Aux Etats-Unis, l'écriture sur la touche.

 

 

 

16 février 2015

Les SMS ne sont pas une menace pour l'orthographe des adolescents

Bons et mauvais élèves utilisent autant de "textismes" (mots mal orthographiés car abrégés) dans leurs SMS. L'écriture de textos n'a donc pas d'influence sur l'orthographe traditionnelle, révèle une étude du CNRS.

Selon une étude réalisée par des chercheurs du Centre de Recherche sur la Cognition et l’Apprentissage du CNRS et publiée dans le Journal of Computer Assisted Learning, l’écriture de SMS ou textos ne nuit pas à l’orthographe des adolescents.

4.524 SMS analysés

Les sujets de l’étude, 19 adolescents âgés de 12 ans et utilisant un téléphone portable pour la première fois, ont produit 4.524 SMS en un an. L’analyse du contenu de ces SMS indique que 48% des mots restent correctement orthographiés en moyenne, contre 52% de « textismes » (abréviations).

Au début de la pratique des SMS, un lien a été observé entre maîtrise de l’orthographe « traditionnelle » et respect de l’orthographe dans l’écriture des SMS. Mais au bout d’un an, cette différence entre bons et mauvais élèves a disparu : tous utilisent autant les textismes.

Les meilleurs élèves font plus de fautes

Les bons élèves en orthographe utilisent même plus d’abréviations ne respectant pas le « code » traditionnel de la correspondance phonème-graphème (quand la prononciation du mot abrégé correspond à celle du mot original : « sui » pour « suis », « fè » pour « fait », etc.). Les moins bons élèves restent plus fidèles à la phonétique.

Les SMS « sont souvent incriminés par les parents ou les enseignants comme la cause des difficultés en orthographe des élèves », mais les auteurs de l’étude concluent au contraire « que les SMS ne sont pas une menace pour le niveau en orthographe à l’école, mais une occasion nouvelle et supplémentaire de pratiquer l’écrit« .

Quentin Duverger

Résumé: Une étude a été réaliser sur des adolescents, leurs niveau d'orthographe ne s'empire pas après avoir utiliser le langage SMS pendant 1ans sans l'avoir utilisé au paravant. Les meilleurs élèves font plus de fautes sur les SMS que les moins bon élèves.

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19 janvier 2015

Aux Etats-Unis, l’écriture sur la touche

Lorraine MILLOT 24 septembre 2013 à 23:07

Ecrire en attaché : la pratique est en voie de disparition en Amérique où 45 Etats viennent de l’exclure de leurs programmes. Alors que la calligraphie recule, un nombre croissant de travaux démontre ses bienfaits.

En cette rentrée, Debra McClanahan, enseignante dans une école primaire de la banlieue de Washington, hésite : va-t-elle encore obliger ses élèves à écrire en style cursif, avec les lettres attachées ? «L’année dernière encore, je les ai forcés à écrire les dictées en lettres cursives, raconte Debra, qui enseigne à présent à des enfants de 11-13 ans. Mais ce n’est pas juste pour les élèves qui viennent des écoles publiques et ne maîtrisent déjà plus cette forme d’écriture. Une de mes collègues a complètement abandonné le cursif l’an dernier et je me demande si je ne vais pas l’imiter. Je ne voudrais pas être la dernière à m’agripper au passé. D’ici trente ans, de toute façon, on ne prendra plus de notes avec un bloc et un stylo. L’avenir est aux nouvelles technologies.»

Tests standardisés

Les belles lettres rondes et attachées qu’on enseigne en France dès la maternelle sont en voie de disparition aux Etats-Unis, et avec elles, peut-être, toutes formes d’écriture manuscrite. Les nouveaux «programmes communs» adoptés par 45 des 50 Etats américains ne prévoient plus l’enseignement de l’écriture cursive, mais plutôt la maîtrise du clavier d’ordinateur. Au début du XXsiècle déjà, les Etats-Unis étaient passés au script, un type d’écriture à la main qui s’inspire des caractères d’imprimerie, jugés plus faciles à tracer. L’apprentissage du cursif a perdu, mais à titre secondaire - il est brièvement enseigné en troisième classe de primaire, vers 8-9 ans. Voilà que ce dernier disparaît de l’horizon, tandis que le soin apporté au script est en déclin. Est-ce la fin de l’écriture manuelle au profit du clavier ?

Variables d’un Etat à l’autre, et même d’un comté à l’autre, les programmes américains prévoient encore que les petits écoliers apprennent à tenir un stylo et à écrire en script durant leurs deux premières années d’école (kindergarten et first grade). Mais le nombre d’heures dédiées à cet enseignement ne cesse de diminuer. «Dans mon établissement, on réfléchit cette année à introduire le clavier d’ordinateur dès la première classe [équivalent du CP, ndlr], témoigne Maria M., enseignante dans une école publique du Maryland. A partir de la rentrée 2014-2015, nos élèves seront soumis à de nouveaux tests standardisés, appelés PARCC, qui se feront entièrement sur ordinateur. Ces tests sont très importants pour le classement des écoles, et la rémunération des enseignants peut même en dépendre dans certains Etats. Pour bien y préparer nos élèves, nous voulons nous assurer qu’ils maîtrisent très tôt le clavier d’ordinateur.» Même en première classe, témoigne cette institutrice, la calligraphie occupe une place de plus en plus réduite : «On y consacre moins de trente minutes par jour et il n’y a plus de notes pour l’évaluer.»

Le clavier est plus «démocratique», plaide l’universitaire Anne Trubek, qui prépare un livre sur «l’histoire et l’avenir de l’écriture».«Les enfants qui écrivent mal à la main sont souvent plus mal notés, consciemment ou non, par leurs enseignants, observe-t-elle. Passer à l’ordinateur permet de mieux évaluer les textes qu’ils formulent, sans pénaliser les enfants qui ne sont pas très doués de leurs mains.»

L’écriture manuscrite ne va pas pour autant complètement disparaître, prédit cette professeure d’anglais à Oberlin College (Ohio), qui convient qu’elle «recule chaque mois un peu plus». Simplement, «son sens va changer», dit-elle. «L’écriture sera de moins en moins utilisée dans la vie quotidienne. Elle deviendra plutôt une forme d’art ou l’expression d’une certaine nostalgie, quelque chose qui rappelle le passé.»

Maîtrise précoce et réussiste scolaire

Pourtant, les travaux universitaires se multiplient aujourd’hui aux Etats-Unis, qui tentent de démontrer les bienfaits de l’écriture à la main comme s’il s’agissait de sauver une espèce menacée. A l’université internationale de Floride, la pédagogue Laura Dinehart a établi une forte corrélation entre la maîtrise précoce de l’écriture et la réussite scolaire. Les enfants de 4 ans qui écrivent le mieux obtiennent une moyenne de 3,8 en maths (sur une échelle de 0 à 4) et 2,8 en lecture lorsqu’ils arrivent en deuxième classe (l’équivalent du CE1), contre 2,3 en maths et 2,1 en lecture pour ceux qui écrivent le moins bien, a-t-elle mesuré sur un échantillon de 1 000 écoliers.

«La maîtrise de la calligraphie semble avoir un effet vraiment sans équivalent sur le développement de l’enfant», observe cette pédagogue, assurant que les facteurs extérieurs, notamment le milieu social dans lequel grandissent les enfants, n’y changent rien. Elle-même a observé ce principe de causalité sur ses propres jumelles : l’une écrivait beaucoup mieux que l’autre à l’âge de 4 ans et récolte aujourd’hui les A en troisième classe (CE2), tandis que sa sœur est plutôt abonnée aux B.

«L’écriture manuelle semble associée à la capacité à s’autoréguler, contrôler ses émotions et mémoriser le travail effectué, des qualités très demandées à l’école, explique Laura Dinehart. Au moment où son enseignement est en train de disparaître des programmes, il serait bon de se demander si elle ne permet pas au contraire de développer ces qualités et d’aider à repérer plus tôt les enfants qui auront besoin d’aide.» A l’université de l’Indiana, la neurologue Karin Harman James a aussi conclu, au terme d’observations du cerveau effectuées grâce aux techniques de l’imagerie par résonance magnétique, que les enfants mémorisent mieux les mots qu’ils tracent quand ils les écrivent à la main plutôt qu’à l’aide d’un clavier.

Les parents ne manifestent cependant guère plus d’intérêt que les enfants pour l’enseignement de l’écriture, témoignent les enseignants. «A Noël, quand je voulais faire un cadeau aux élèves, je leur annonçais qu’ils n’auraient pas besoin d’écrire leur dictée en cursif, avoue Debra McClanahan, l’enseignante qui hésite à y renoncer pour de bon cette année. J’étais sûre de gagner leurs applaudissements : le cursif est comme une langue étrangère pour eux.» Et jamais un parent n’est venu lui demander que son enfant continue à écrire en attaché, ajoute-t-elle : «Beaucoup viennent plutôt m’expliquer que leur enfant n’y arrivera jamais et que ce n’est pas si important.» Même en CP, les parents font barrage quand les enseignants essaient d’exiger une écriture un peu plus soignée, témoigne Debra. «Ce n’est que la première classe, nous disent-ils, tout ne doit pas être parfait», rapporte cette enseignante.

Se casser la tête pour un «a» ou un «e»

Dès la primaire, les petits Américains font de plus en plus souvent leurs devoirs sur ordinateur, a constaté Felice Cohen, une autre enseignante qui donne des cours privés à des enfants français et américains dans la région de Washington. «C’est plus propre et aussi plus facile pour les enseignants, qui n’ont plus à se casser la tête pour déterminer si l’élève a voulu écrire un "a" ou un "e", apprécie-t-elle. A contrario, quand je dois corriger les copies manuscrites des enfants qui fréquentent le lycée français, j’ai souvent du mal à déchiffrer leurs minuscules écritures.»

Chloée Ponchelet, une Française mère de trois garçons de 5, 11 et 15 ans, scolarisés dans des écoles américaines, confirme le peu d’attention porté à la calligraphie : «Les devoirs que rendent mes enfants sont souvent sales et jamais je n’ai eu de remarque des professeurs à ce sujet. Mais j’apprécie que mes garçons aient le temps de lire des livres plutôt que de passer des heures sur la présentation de leurs copies et d’en ressortir frustrés quand ils ne sont pas très agiles de leurs mains. En France, tout le monde écrit encore en lettres cursives. Mais est-ce là une forme d’identité nationale ? Qu’est-ce que cela apporte aux enfants ?»

Quelque chose est bel et bien en train de se perdre, estime l’écrivaine Kitty Burns Florey, qui a consacré un de ses livres, en 2009, à l’essor et au déclin de l’écriture à l’âge numérique. «J’aime le clavier, assure cette romancière et essayiste qui a appris à taper à la machine au lycée, en terminale, dans les années 60. J’écris mes livres sur ordinateur, grâce auquel on peut beaucoup mieux se corriger. Mais je pense qu’il serait bon de garder un moyen de communiquer par écrit sans dépendre en permanence d’une technologie. Ecrire à la main amène à ralentir et se concentrer. C’est quelque chose d’intime et une façon aussi de se distinguer, à une époque où tout va toujours plus vite. C’est un savoir-faire, un peu comme la cuisine, que tout le monde devrait maîtriser.»

SMS, posts, tweets…  l’autre âge d’or de l’écrit

Ecrire n’a toutefois rien de naturel pour l’espèce humaine : cette compétence est relativement récente. Elle remonte aux Sumériens, il y a six mille ans seulement, relève Anne Trubek. «Avec le passage à l’ordinateur, quelque chose va se perdre bien sûr, comme lorsqu’on est passé de l’écriture sur argile au papyrus, ironise-t-elle. Mais on gagne en rapidité, en accessibilité et en lisibilité.» A l’heure où l’écriture manuscrite s’efface, notre civilisation connaît un véritable «âge d’or de l’écrit», souligne la professeure d’anglais : mails, SMS, tweets ou autres posts sur Facebook remplacent les échanges téléphoniques, si ce n’est les conversations tout court.

Le déclin de la calligraphie n’est qu’un petit problème au regard de la «crise beaucoup plus large» des écoles américaines, renchérit Stephen Graham, professeur à l’université Mary-Lou-Fulton, dans l’Arizona. «Seul un enfant sur trois a le niveau scolaire globalement requis pour son âge, 20% seulement des élèves de 9 à 14 ans sont capables de produire des textes argumentés, comme l’école le leur demande, rappelle ce pédagogue. On se préoccupe beaucoup de la queue du chien, mais il serait bon de veiller aussi à ce que l’animal lui-même soit en bonne santé.»

Lorraine MILLOT

Résumé: Les écoles des Etats-Unis se mettent au numérique. Mais l'écriture manuscrite reste importante pour beaucoup d'enseignants, d'autant plus qu'un mot écrit à la main est mieux mémorisé que s'il était écrit au clavier. 

12 janvier 2015

Relever le niveau en orthographe des étudiants, une urgence !

Ils sont plus de 250 chaque année à s’inscrire à la dictée réservée aux étudiants scientifiques organisée par l’école d’ingénieur ECE. La huitième édition aura lieu le 20 mars prochain. Il est encore temps de s’inscrire ! Testez votre niveau avec les dictées des précédentes années.

Les clichés ont la vie dure: dans l’imaginaire collectif, orthographe et sciences ne feraient pas bon ménage. L’école d’ingénieur ECE s’attelle, depuis maintenant 8 ans, à prouver le contraire .Chaque année elle organise une dictée d’un niveau soutenu, dont le texte est préparé par la linguiste Line Sommant ,professeur associée à l’Université Paris 3 et fondatrice des Dicos d’or.

Ils étaient 254 élèves à s’affronter l’année dernière, et le même nombre d’étudiants est attendu cette année. Pour chaque édition, l’ECE ouvre cet événement à une nouvelle catégorie de public. L’année dernière, il s’agissait des jeunes de filières économiques et sociales. Cette fois-ci, ce sont les élèves de terminale S et STI2D qui pourront concourir aux côtés des étudiants scientifiques issus d’écoles d’ingénieurs, de l’université, d’IUT ou encore de classe prépa.

La participation à cette dictée est volontaire, et les élèves sont enthousiastes. «Pour eux, le plus souvent, il s’agit de voir ce dont ils sont capables, et de le montrer» affirme la direction de l’ECE.

L’orthographe, nouveau cheval de bataille de l’enseignement supérieur

Ces derniers temps, l’orthographe est en effet devenu un enjeu majeur dans l’enseignement supérieur .Les étudiants sont souvent jugés de moins en moins bons, au point d’inquiéter les recruteurs. Les écoles ont pris conscience de ce problème, qu’elles s’attachent à résoudre, notamment à l’aide de logiciels d’apprentissage et de remise à niveau personnalisés.

Les établissements d’enseignement supérieur sont ainsi nombreux à faire appel au Projet Voltaire ou à Orthodidacte pour aider leurs élèves à progresser en orthographe. La plupart du temps, la validation d’un certain niveau fait partie du cursus des élèves, et cet objectif doit être atteint soit au sein de cours, soit en semi-autonomie, chez soi. Dans les deux cas, le principe est le même: le logiciel commence par évaluer le niveau de l’étudiant, avant de lui proposer des exercices ciblés pour l’aider à combler ses lacunes. Et afin de pouvoir attester de ce niveau durement acquis, le Projet Voltaire a mis en place la certification Voltaire. L’idée? Avoir un niveau clair et identifiable par les recruteurs à afficher sur son CV .Plus de 10.000 personnes ont passé l’examen au cours de la seule année 2013.

Par Julie-Anne De Queiroz

Publié le 04/03/2014 à 12:32

Résumé: L'orthographe est devenu un problème majeur chez les adolescents et aussi chez les adultes, il existe des grandes dictées ou il est possible de s'inscrire pour evaluer son niveau en orthographe. A l'école les professeurs mettent désormais plus de cours d'orthographes qu'auparavant pour que le niveau remonte.

12 janvier 2015

Né il y a 20 ans, le SMS nuit-il à la lang fran16 ?

Le premier SMS (comme Short Message Service) a été expédié il y a  20 ans, le 3 décembre 1992. Ce jour-là, Neil Papworth, un informaticien britannique de 22 ans, rédige un message depuis son ordinateur et l'envoie sur le téléphone portable d'un ami. Dans ce premier SMS de l'histoire, il souhaite "Joyeux Noël" à ses collègues.

Depuis, l'usage des "textos" est devenu une pratique quotidienne. Environ 220 000 SMS seraient expédiés dans le monde chaque seconde. En septembre dernier, selon Le Parisien, chaque Français a adressé en moyenne 212 messages, soit un total de 43 milliards de SMS mensuels !

Au départ utilisé comme un moyen d'économiser son forfait de téléphone, l'usage des SMS s'est généralisé avec les forfaits illimités. Les mini-messages nous permettent également d'accéder à certains services, comme la confirmation d'une réservation pour un voyage ou la réception d'un message d'alerte si son compte bancaire est dans le rouge.

D'abord limité à 160 caractères, le SMS a donné naissance à une forme de langage qui hérisse le poil des défenseurs de la langue française. Ainsi, on pourrait écrire "Le SMS souFL C 20 bouJ" pour gagner de l'espace et accélérer la saisie sur le clavier. Des classiques de la littérature et même le Traité Constitutionnel européen de 2005 ont eu leur version traduite en SMS...

 Par S.C.

Publié le 03/12/2012 à 14h18

Mise à jour : 03/12/2012 à 17h18

Résumé: Les premier SMS a été expédier il y a 20ans, depuis il est beaucoup utilisé pour ça rapidité et pour économiser son forfait de téléphone. Les défenceurs de la langue Française ne sont pas d'accord qu'il soit autant utiliser car il déforme les mots: "bonjour = bjr".

8 décembre 2014

Ecrire « SMS » ne nuit pas à l’orthographe

http://lemonde-educ.blog.lemonde.fr/2014/03/19/ecrire-sms-ne-nuit-pas-a-lorthographe/

 

19 mars 2014

Ecrire « SMS » ne nuit pas à l’orthographe

La « novlangue SMS » va-t-elle envahir les bancs de l’école ? Va-t-on trouver, dans les copies des élèves, des « tu fé koi ? » (tu fais quoi ?) ou des « g croier que tu devè venir » (je croyais que tu devais venir) ? L’écriture SMS ne fait pas seulement hurler les défenseurs de la langue française. Elle inquiète aussi de nombreux parents et enseignants, qui y voient une menace sur le niveau d’orthographe des adolescents.

Pour la première fois en France, une étude, publiée mardi 18 mars par le Centre national de la recherche scientifique (CNRS), a de quoi les rassurer. Non, le langage SMS ne nuit pas à l’orthographe traditionnelle. Ce n’est pas parce qu’un élève écrit « tu fé » dans un SMS qu’il ne sait pas que le verbe « faire », conjugué à la deuxième personne du singulier, s’écrit « fais ». Il existe un registre de l’écrit traditionnel et un registre de l’écrit SMS ; les deux sont indépendants l’un de l’autre.

Les travaux en question, réalisés par des chercheurs du Centre de recherche sur la cognition et l’apprentissage (Cerca, université de Poitiers), ont consisté à observer pendant un an des collégiens de 6e et de 5e qui ne possédaient pas de téléphones portables avant le début de l’étude. « Nous les avons équipés d’un téléphone mobile en échange de quoi ils se sont engagés à nous livrer leurs SMS tous les mois », explique Josie Bernicot, de l’équipe du Cerca. « Au total, près de 5 000 SMS ont été recueillis auprès de 19 jeunes âgés de 11 et 12 ans. »

Nouvelle occasion de pratiquer l’écrit

Les chercheurs ont scruté à la loupe les « textismes » – ces variantes dans un mot par rapport à l’orthographe traditionnelle (comme « koi » au lieu de « quoi »). Ils se sont aussi basés sur les bulletins scolaires des élèves et sur leurs résultats à une dictée standardisée. Au bout d’un an, leur conclusion est formelle : les élèves forts ou faibles en orthographe sont restés respectivement forts ou faibles, quelle que soit la densité de textismes contenus dans leurs SMS. « Les SMS n’ont pas d’influence sur l’orthographe des collégiens », résume Mme Bernicot.

En fait, c’est l’inverse qui se produit : c’est l’orthographe traditionnelle qui influe sur la pratique des SMS. Les résultats de l’étude montrent que les meilleurs élèves en orthographe déforment plus rapidement les mots ; autrement dit, ils s’emparent plus vite du langage SMS.  Les élèves faibles sont plus lents à apprivoiser ce nouveau registre.

Il n’y aurait donc aucune raison de se méfier des SMS. Au contraire, selon les auteurs de cette étude, ils constituent – au même titre que les mails, les messageries instantanées, les blogs, les forums et autres facebook – une nouvelle occasion de pratiquer l’écrit, « alors que celui-ci était restreint auparavant à l’école et à quelques cartes postales ! », précise Josie Bernicot.

Alors que 85 % des jeunes âgés de 12 à 17 ans sont utilisateurs de SMS, selon une autre étude citée par le Cerca, certains enseignants tentent même d’en faire un usage pédagogique au travers du « mobile learning » (M-learning) – sorte de formation à distance délivrée sur supports mobiles (smartphones, tablettes…). Accompagner ou combattre la novlangue SMS, c’est le moment de choisir son camp !

Aurélie Collas

 

 

Résumé: Les élèves ayant de bonne notes à l'école assimilent plus vite l'écriture en abrégé que les élèves qui ont de moins bonnes notes. Pour les élèves il y a un registre traditionnel de l'écriture et un registre en SMS donc il ne sont pas mélanger par les jeunes. Le SMS est une nouvelle occasion de pratiquer l’écrit. Et donc ne nuit pas à l'orthographe.

 

 

5 septembre 2014

«L’orthographe est un marqueur social, elle donne une image de soi», estime le linguiste Alain Rey

Cachez cette faute que je ne saurais voir. Les Français ont une relation passionnée avec l’orthographe. Près de neuf personnes sur dix se disent choquées quand elles repèrent une erreur dans un courrier administratif ou professionnel, selon une enquête Ipsos pour les Editions le Robert, menée dans le cadre du lancement du Robert correcteur, ce jeudi.

( «Je fais aussi des fautes mais je ne peux pas m’empêcher de corriger». Marianne résume bien le monde impitoyable de la langue française, si «retorse», concède Loreleï. De manière aussi binaire qu’un «a» prend un accent ou n’en prend pas, l’intransigeance face aux erreurs grammaticales est totale, inévitable et s’assène «somme toute assez violemment» analyse-t-elle froidement. Parmi tous les accrocs faits au Bescherelle, cités par les internautes de 20 Minutes, accros au dico, voici notre top 5 des fautes d’orthographe, de grammaire voire de français.

Faute n°1: «Comme même» au lieu de «quand même»

«Je n’ai plus foi en l’Humanité depuis que j’ai lu pour la 478e fois "comme même" au lieu de "quand même"». Loreleï est cynique mais cite ici la coquille la plus décriée par les internautes. «Exaspérante», enfonce Jordan.

La règle: Il n’y en a pas. C’est «quand même», un point c’est tout. Wiktionary vous le répète, «il y a confusion», c’est une «variante incorrecte utilisée en raison d’une mauvaise compréhension du mot». Pour vous déshabituer, vous pouvez vous dire que Brain sera toujours là pour se moquer de vous si vous persistez.

Faute n°2: «Aller au coiffeur»/«le vélo à mon père»

«C’est si vulgaire». Aly touche du doigt un très bon point. «Un texte écrit est une sorte de carte de visite, estime Barbël, qui montre un côté de la personnalité culturelle et sociale». Quand vous dites que vous allez «au docteur parce que l’orteil à mon pied il est cassé», votre interlocuteur vous visualise instantanément dans la saison 12 de Secret Story. Avez-vous vraiment envie de ça?

Les Français maîtrisent paradoxalement de moins en moins bien notre langue. Le nombre de faute par dictée est par exemple passé de 10.7 en 1987 à 14.7 en 2007, selon une note du ministère de l’Éducation nationale. 84 % des Français sont gênés lorsqu’ils font une faute d’orthographe et pensent que cela ternit leur image. Car le «tabou de l’orthographe n’est pas encore tombé», estime Alain Rey, linguiste, lexicographe, et figure emblématique de la rédaction des dictionnaires Le Robert.

«Je fais aussi des fautes mais je ne peux pas m’empêcher de corriger». Marianne résume bien le monde impitoyable de la langue française, si «retorse», concède Loreleï. De manière aussi binaire qu’un «a» prend un accent ou n’en prend pas, l’intransigeance face aux erreurs grammaticales est totale, inévitable et s’assène «somme toute assez violemment» analyse-t-elle froidement. Parmi tous les accrocs faits au Bescherelle, cités par les internautes de 20 Minutes, accros au dico, voici notre top 5 des fautes d’orthographe, de grammaire voire de français.

Faute n°3: «Ils croivent», «cette blague est pourrite»

«Une aberration», écrit un internaute. Au-delà de la mauvaise interprétation d’une règle, certains versent dans l’imagination. Déclinant à l’infini la conjugaison de «croire» comme le participe passé de «pourri». Même si les forumeurs de jeuxvidéos.com en sont persuadés, ce n’est pas parce qu’on dit «bénite» qu’on dit «pourrite». Oui, «ça écorche les oreilles» Martine.

La règle: Je crois/tu crois/il croit/nous croyons/vous croyez/ils croient. Aucun «v» par ici. Ni validé par l’Académie française, n’en déplaise au Gorafi. S’agissant de «pourrite», retenez que tous les verbes dont l’infinitif se termine par «ir», ont un participe passé en «i». Si l’infinitif finit en «ire», le participe passé sera en «it». Facile non?

Faute n°4: «Sa» et «ça»

Il est là «le sempiternel "sa va?"» réagit Loreleï, avant de rappeler «que les adjectifs possessifs sont du niveau CP… Juste comme ça, au passage.» Tellement vu et revu par SMS qu’on hésite à lancer un avis de recherche de la cédille. Mais toujours aussi «horripilant» pour Julie.

La règle: «Sa» est un adjectif possessif marquant l’appartenance. Sa voiture, sa vie. C’est la sienne. «Ça», est un pronom démonstratif, il désigne. «Sa» peut être remplacé par «son» ou «ses». «Ça» par «cela». Faites le test avant d’envoyer un texto. «Son va?» ne veut rien dire.

Faute n°5: «J’ai manger» (ou «mangez», «mangeais»…) au lieu de «j’ai mangé»

Titou y voit une «incompréhension totale de la langue». Denis, encore plus radicale, annonce faire «partie de la catégorie "rétablissement-de-la-peine-capitale-pour-un-mauvais-accord-de-participe-passé".» Les réactions sont violentes, certes, autant que l’astuce pour ne pas se planter est simple.

La règle: Loreleï la rappelle: «remplacer le verbe par "mordre" (ou n’importe quel verbe qui ne sonne pas en «é») pour savoir si le verbe est à l’infinitif ou non.» «J’ai mordu» sonne mieux que «J’ai mordre», on écrit donc «J’ai mangé». «Ecrire un verbe à l’imparfait lorsqu’il devrait être au participe passé me donne la nausée, lâche Loreleï, et j’enfermerais ce genre de personnes dans un cloître avec toutes les éditions Bescherelle trouvées sur le marché.» Vous êtes prévenus.)

Comment expliquer cet amour des Français pour l’orthographe?

L’orthographe est en quelque sorte un patrimoine culturel partagé. Certaines langues sont plus faciles dans la mesure où lorsqu’on sait les prononcer, on sait les écrire comme l’espagnol. Pour le Français, c’est plus difficile car prononciation et écriture se sont séparées au cours de notre histoire. Beaucoup de lettres ne sont pas prononcées, comme dans le mot doigt par exemple. Il est intéressant de remarquer qu’aujourd’hui, le tabou des «gros mots» est tombé, mais pas celui de l’orthographe.

Comment expliquer ce sentiment de honte à l’idée de faire une faute?

Avoir une bonne orthographe fait partie des comportements sociaux. On peut tolérer une orthographe incertaine dans les lettres privées, dans les sms. Mais si on fait une faute dans le milieu professionnel, il y a une sanction sociale, on risque d’être mal jugé, de subir des effets sociaux désagréables. Pour celui qui fait des fautes, il y a un sentiment d’échec. L’orthographe est un marqueur social, elle donne une image de soi. Cela montre qu’on respecte les règles, qu’on connaît sa langue. La valeur patrimoniale symbolique est presque excessive. Une faute entraîne encore des réactions intolérantes dans un monde pourtant de plus en plus tolérant. Le recours au correcteur d’orthographe est donc une bonne solution.

Est-ce que cela a toujours été comme ça?

Non. C’est au moment où tout le monde est allé à l’école qu’une mauvaise orthographe est devenue problématique. Au Moyen-Âge, on n’écrivait pas n’importe comment mais l’écriture pouvait être plus régionale ou personnelle. Cela dit, il y a toujours eu des jugements de valeur. C’était mieux vu d’écrire comme à Paris. A la cour de Louis XIV, on se moquait des gasconismes.

Paradoxalement, les Français sont de plus en plus mauvais en orthographe…

A l’école, les programmes sont si nombreux que l’enseignement formel de la langue a dangereusement diminué. Les enfants ne font plus malheureusement d’analyses logiques, ne connaissent pas toujours la fonction des mots. Il faut apprendre aux enfants à bien parler avant de leur apprendre à écrire. Sinon, ils ne seront pas armés pour analyser leurs propres fautes.

Le rôle de l’école est essentiel, mais pas suffisant. Cette baisse s’explique aussi par certaines difficultés économiques. L’orthographe est discriminante. Dans les milieux défavorisés, les parents ont parfois moins le temps de s’occuper de leurs enfants. Il faut favoriser l’auto-apprentissage. La lecture reste un élément fondamental pour la mémoire. Plus on lit, mieux on écrit.

Les sms ou les réseaux sociaux peuvent-ils faire baisser le niveau?

Quand un enfant fait peu de fautes, il peut faire toutes les fantaisies qu’il souhaite par sms, ça ne perturbe pas son orthographe normale. Mais quand il est en cours d’apprentissage, ou s’il est moins bon, le mélange des genres peut créer une perturbation supplémentaire.

Les fautes sont-elles toutes de même valeur?

Non, il faut distinguer les fautes graves et les fautes de mémoire. Ne pas savoir si tel mot prend une double consonne est moins grave que mélanger infinitif et participe passé. Les fautes graves sont celles qui montrent un défaut dans la syntaxe, et donc dans la compréhension.

 

Résumé: Ci-dessus les fautes d'orthographe les plus courantes. On nous explique que pour les Français l'orthographe est importante, les fautes apportent un sentiment de honte mais celà n'a pas toujours été. Les Francais sont de plus en plus mauvais en orthographe et ceci peut-être a cause des sms ou réseaux sociaux. Une personne qui apprend la langue et en même temps utilise les sms ou réseaux sociaux peut confondre les orthographes. Mais une personne qui connait dejà la langue et n'est pas en voie d'apprentissage n'aura pas de baisse de niveau.

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